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Le blog du magazine JE CHANTE ! Les archives du journal créé en octobre 1990.

Jean Ferrat, le charme rebelle : en librairie le 6 mars 2013

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Nourrie de témoignages inédits, dont celui de son frère aîné, cette biographie de Jean Ferrat donne largement la parole au chanteur à travers les nombreuses interviews qu’il a accordées au cours de sa carrière.

Ce livre nous fait revivre les années heureuses en famille dans « la belle villa de Vaucresson » puis à Versailles, la période noire de la guerre où son père disparut dans « la nuit et le brouillard », l’euphorie de l’après-guerre et l’entrée dans la vie active... Ses débuts dans les cabarets parisiens n’en finissent pas, mais il y fait des rencontres décisives : la chanteuse Christine Sèvres, qui deviendra sa femme (et à qui un long chapitre est consacré), Gérard Meys, son éditeur, producteur et ami, Alain Goraguer, l’orchestrateur de tous ses disques... Des témoins de ses premiers pas de chanteur dans les années 50 interviennent et nous rappellent l’homme qu’il était pendant ses années de « galères » parisiennes. On découvre aussi à quel moment Jean Tenenbaum devient définitivement Jean Ferrat après choisi Jean Laroche comme nom de scène...

Avec « Ma môme », « Deux enfants au soleil », « Nuit et brouillard », « La Montagne », « Potemkine », il connaît enfin le succès. Un succès jamais démenti.

Nous le suivons dans sa découverte du village d’Antraigues, dans ses tournées des années 60 (près de 300 galas par an !), dans son fameux voyage à Cuba en 1967. Nous assistons à ses démêlés avec la censure et à ses triomphes dans les grandes salles parisiennes...

En 1973, Ferrat abandonne la scène et se retire sur « ses terres » d’Ardèche. Désormais, ses apparitions publiques, liées à la sortie d’un disque, se feront à la télévision. Jusqu’à la fin de sa vie, l’homme interviendra dans la vie publique à chaque fois qu’il en ressentira la nécessité.

Le portrait sensible d’un rebelle de charme qui sut émouvoir les cœurs et fit trembler les patrons de chaînes, sans jamais se départir de son élégance.

La redécouverte d’un artiste engagé, lyrique, pudique.

 

Né en 1953, à Sfax (Tunisie), Raoul Bellaïche est l’un des meilleurs connaisseurs de la chanson française. Il dirige Je chante magazine, revue créée en 1991, et est l’auteur de Aznavour « Non, je n’ai rien oublié » (l’Archipel, 2011).


• Éditions de l'Archipel, 622 pages, 22 €

 

 

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